lundi 8 octobre 2007

les Constellations familiales, et les principes systèmiques

que est ce que c'est une Constellation Familial ou structurel ?

Constellation viens de latin"Constellare" veut dire configurer dans l'espace

Le consultant choisit dans le public , les personnes qui vont représenter un système, c’est-à-dire notre famille, notre milieu professionnel, notre milieu social, les organismes auxquels nous appartenons… Ce sont des champs de force, à l’intérieur desquels nous vivons et évoluons.

Pendant la représentation d’un problème familial structurel ou professionnel, le représentant (d’un membre de la famille ou du groupe représenté) va percevoir des sensations en lui qu’il essaye de rendre sans interpréter et qui vont mettre en évidence des problèmes non dits et cachées qui peuvent être la cause de beaucoup de nos difficultés actuelles.

En ce qui concerne le système familial : à la naissance, chacun y prend une place et reçoit de ses parents et de ses ancêtres non seulement un patrimoine génétique héréditaire, mais également un ensemble de croyances, de schémas de pensée et de schémas de comportement.

Tous ces schémas agissent de façon déterminante sur notre façon de vivre, de penser, de ressentir. Ils freinent ou améliorent notre capacité à nous sentir libre et à agir librement, à être heureux ou malheureux, à réussir ou à être freiné dans nos entreprises ; ils agissent sur notre état de bien-être et de santé et ils sont une des causes de nos maladies ; ils entraînent des relations positives ou conflictuelles avec les autres et le monde. Cette méthode thérapeutique a été mise au jour par un Psychiatre allemand « Bert Hellinger »

Travaillée et mis au jour par Idris Lahore.

Bert Hellinger dit n’avoir rien découvert mais simplement mis en lumière les liens qui rattachent entre eux les membres d’un même groupe, comme ceux que l’on trouve dans la famille, dans le clan, dans le monde de l’entreprise, …

Quels sont les trois grandes règles ou principes qui régissent les systèmes humains ?

1 – L’appartenance.

Tous les membres d’une famille ont le même droit d’appartenance. C’est un droit que nul ne peut contester. Il n’y a pas de degré d’appartenance supérieur ou inférieur. Le simple fait de notre naissance (je devrais même dire conception) nous donne une place dans la famille. Même notre mort ne peut remettre cette appartenance en question.

2 – L’ordre.

C’est une idée assez familière et qui semble couler de source. L’ordre systémique respecte l’ordre chronologique. Ainsi les parents viennent avant les enfants. Le premier enfant vient avant le second et ainsi de suite. Un premier conjoint garde sa place de premier conjoint, même s’il n’est plus le conjoint actuel. Les « grands » assument les responsabilités qui leur reviennent, les enfants ne sont que des enfants, les anciens ont des droits et des devoirs vis-à-vis des plus jeunes.

3 – L’équilibre entre prendre et donner.

Les relations humaines s’équilibrent selon un échange équitable entre donner et prendre (ou recevoir). La pérennité d’une relation est conditionnée par l’égalité de cet échange.

Entre parents et enfants, le compte se fait un peu différemment : les parents donnent à l’enfant, l’enfant reçoit de ses parents. Quand il deviendra parent, l’enfant donnera à son tour à ses enfants, qui prendront. L’échange entre parents et enfants s’équilibre dans un jeu de « saute-mouton » de génération en génération. Mais au bout du compte, l’équilibre s’établit.

Si ces liens, pour une raison ou une autre, ont été déséquilibrés ou détruits dans l’histoire de notre famille, il en reste une trace dans la mémoire familiale. Cette mémoire familiale se transmet et nous la portons tous en nous, de façon inconsciente. Et plusieurs générations après que le mal ait été fait, tant qu’il n’est pas réparé, on peut voir des traces de ce déséquilibre ou de cette rupture ressurgir. C’est une forme de fidélité familiale inconsciente, une loyauté qui pousse les plus jeunes générations à « réparer ».

Ne nous méprenons pas, cette loyauté a une puissance énorme, et on ne peut la balayer d’un geste de la main, ou d’une pirouette intellectuelle. Demandons à ce dépressif aux idées suicidaires –celui qui a tout pour être heureux- pourquoi il est comme ça : il n’en sait rien, il voit bien qu’il devrait être bien dans sa peau, mais c’est plus fort que lui. Demandons à cet homme qui multiplie les conquêtes, mais qui ne peut se fixer : il voudrait tellement fonder un foyer stable, avoir des enfants, mais c’est plus fort que lui. Demandons à ce couple qui voudrait tant une fille, mais qui ne peut avoir que des garçons : ils ont tout essayé, mais c’est plus fort qu’eux.

Cependant celui qui dirige ces représentations observe et mets en lumière, les déséquilibres du système représenté, interroge le consultant et oriente vers un équilibre du système le plus favorable possible au déblocage des situations. Naturellement on peut s’interroger sur la part de réalité ou de subjectivité de ce qui est observé.



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